lundi 22 avril 2019

L'Escapade. [Resto-Tours]

Pour mon deuxième resto du mois, j'ai choisi L'Escapade, dont je voyais les publications attrayantes sur mon fils d'actu FB depuis des mois.

Formule midi (même le samedi), entrée/plat/dessert à 22 euros.
Avec des photos d'assiettes très bien présentées, très chic, qui donnent envie.

Je m'installe donc en terrasse, histoire de profiter de la douceur de mi-avril et de l'animation de la rue Colbert.

On commence par deux charmants amuse-bouche :

briochette violette (à quoi ?) et mousse au curry (je crois), maquereau mariné et mousseline légère de ... hum, j'ai pas bien entendu l'énoncé du plat !
C'était tout petit, tout délicat.

L'entrée :

Risotto de butternut à la mandarine, raviole végétal au caramel d’épice émulsion de citronnelle

Je vous ai mis la photo du menu en bas de cet article, mais j'ai véritablement beaucoup hésité entre les 3 entrées proposées !
La curiosité l'a emporté, car je ne me souviens pas avoir déjà gouté l'alliance courge-mandarine. Ca marche plutôt bien, certainement car l'équilibre est bien pensé.
La butternut en tout petit dès avec oignon émincé moelleux, relevé de mandarine et de citronnelle, parfait !
J'ignore de quoi était composée la mousse végétale dans la raviole mais c'était très bon également.

Le plat :

Bœuf mariné à la bière grillé, croquette de pommes de terre et petits légumes.
 


La présentation est un peu plus "fouilli artistique" que l'entrée. Très coloré façon éclats de peinture sur toile, mais dont le fumet est mille fois plus agréable.
C'est vraiment l'odeur du jus de cuisson, très savoureux, qui m'a le plus marquée.
Les croquettes de purée, bon, ok, mais surtout à gauche de l'assiette, sous les légumes, une (trop) fine couche de purée liée au jus de cuisson qui était absolument divine ! Un ptit bol en supplément, j'aurai pas dit non.
Légumes : cubes de carottes et de navets. Le navet est l'aliment que je déteste le pluuuuuus au monde. Faute à pas de chance.
Quand à la viande, j'étais ravie de trouver deux vrais longs morceaux de boeuf saignants; je m'attendais en effet à un morceau effiloché, comme dans une carbonade.
Le goût de la bière n'était pas à proprement parler très présent, mais j'imagine que c'est ce qui a permis au jus d'être si ... humm, délicieux !

Le dessert :

Bille de chocolat au foin et reine des prés, gomassio de sésames et agrumes.

Comme l'entrée, la présentation est très distinguée.
La mousse de reine des pré est légère et fraiche, le lit de sésame/agrume amène un peu de croustillant.
Le chocolat est à la fois fondant et craquant.
Je m'attendais à une ganache choco-foin, mais au final :


La bille est une coque de choco avec une mousse onctueuse en inclusion.

J'ai décortiqué la  première, puis littéralement croqué les deux autres pour profiter du crousti-fondant de l'ensemble.



Le menu.
Il semble que cela change toutes les semaines. Toutes les deux semaines ? Régulièrement en tout cas, et c'est mis en ligne sur leur page Facebook et Instagram.



Le fait de n'avoir qu'un choix de menu (pas de carte; et le soir c'est un autre menu, un peu plus cher) permet certainement a l'établissement de pouvoir proposer ce tarif abordable, avec l'objectif d'être servi en une heure.

Bon. Certes, pour les gens qui, comme moi, apprécient parfois de prendre deux entrées plutôt qu'un plat, ou deux entrées ET un plat mais pas de dessert, ca limite un peu les choix. Mais ça vaut le coup, au vu de la qualité des produits (ils ont reçu le titre de Maître Restaurateur), de l'originalité des alliances de saveur, du plaisir visuel ... bref, je suis fan.

Je reviendrais, à coup sur !


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L'Escapade
 📌88 rue Colbert - 37000 Tours
02 47 05 24 81

dimanche 14 avril 2019

Le Troglo, supermarché participatif à Tours. Construisons-le ensemble !

En faisant défiler mon fil d'actu facebook, un encart a attiré mon attention.
Quatre mots qui m'ont enthousiasmé d'emblée, me tirant même un "ha, enfin !" de contentement.

Voici ces quatre petits mots :
Supermarché
Coopératif
Participatif
Tours.




Pour avoir vu quelques reportages sur le concept je connaissais le principe : un magasin avec une majorité de produits éthiques et de qualité mais à prix moins élevé que dans le "conventionnel". Cela étant rendu possible par le fait que la majeure partie de la main d'oeuvre soit constituée des consommateurs. Les adhérents donnent de leur temps (en général 3h par mois) en travaillant au supermarché pour pouvoir avoir accès aux produits.

Je fouille donc sur la page du supermarché, nommé Le Troglo.
Déception. Il n'existe pas encore, ce n'est qu'un projet.

Je lis la FAQ, puis je vois un lien pour s'inscrire à la newsletter, je laisse mon adresse mail, pour être informée de la date d'ouverture.

Quelques heures plus tard j'en reçois une, m'avisant d'une réunion d'information.

A nouveau l'enthousiasme me submerge. Et si je participais ? Pourquoi pas ?
Si je m'impliquais dans ce projet, pour voir de l'intérieur comment ça se construit, un supermarché ? Un supermarché avec des valeurs saines, avec une ambition du vivre ensemble, des idées novatrices...



Première réu d'info. Une bonne ambiance autour d'une pizza maison, on nous présente le concept, les échéances, les commissions d'organisation et de réflexion.

Je suis vraiment emballée, complètement enchantée par la perspective de contribuer à un tel projet de société !

On s'est revu quelques jours plus tard pour la première réu de la commission communication pour laquelle je me suis portée volontaire. Très instructif !

J'espère que vous qui me lisez, vous aurez envie de participer à l'aventure avec nous.
La prochaine réunion d'info se tient jeudi 18 avril, voici le lien de l'événement FB.

Que vous souhaitiez contribuer au projet ou juste vous tenir informés de son avancement, je vous mets les liens du site Le Troglo,
de la page FB, du Twitter et du profil Instagram.

N'hésitez pas à partager, diffuser l'info autour de vous, le bouche-à-oreille restant le meilleur outil de communication ...









dimanche 7 avril 2019

Atelier Lebeau [Resto-Tours]


Je crois que j'ai pris mon rythme. En ce moment je teste un restaurant toutes les deux semaines. Ca me laisse suffisamment de temps pour en choisir un et que l'envie monte, deviennent irrépressible, et qu'arrivé le jour J, je ne pense plus qu'à ça.
Bon. Dit ainsi, c'est un peu flippant non ?

Donc, pour ce samedi, mon choix s'est arreté sur L'Atelier Lebeau, ouvert il y a quelques mois à peine.
Le cadre m'intimidait un peu; de l'extérieur ça fait très chic. J'ai l'habitude de manger seule mais là, je ne sais pas, j'ai hésité quelques minutes. Et puis allez ...


Entrée :

atelier lebeau tours
Rillettes de Haddock fumé, Jaune d'Oeuf à 64° aux baies de Chiloé Coulis de Cresson de Touraine et Métisse

J'avais choisi cette entrée pour l'oeuf.
Lequel était ... caché.
Ce sont les petits dômes jaune foncé, là au bord de l'assiette, sous les tartines grillées. Je n'ai clairement pas senti le goût de l'oeuf, j'étais très décue. Pâteux, trop "beurré" ? Ça accrochait le palais et au final c'était assez fade.
Je n'ai pas aimé, ou alors je n'ai pas compris le concept, peut-être parceque je suis adepte du jaune très très coulant.
Pour le reste, le jus de cresson était bon et bien lissé, la saveur de mélisse assez discret.
Rillettes légère, davantage une texture mousse, au goût de haddock présent mais pas écoeurant, tout en délicatesse.
La fleur était bonne, aussi.
Et la présentation, superbe, il faut le dire.


Plat : 

plat gastronomique
Pièce de Veau du Limousin cuit basse température, en Croûte d'Épices Jus Corsé de Cuisson, Pommes Grenailles et Champignons du Moment


J'avoue, tellement c'était bon, j'ai rogné l'os, qui n'était là certes qu'à titre de présentation (et de preuve. Cuisson sur l'os)... pas avec les mains et les dents, je vois rassure, mais en maniant j'espère habillement couteau et fourchette.
Cuisson rosée, basse température, gras bien juteux.
J'étais toutefois surprise car je m'attendais à une croute croustillante et épaisse, elle était fine, discrète sous la dent mais goûteuse.
Le jus, corsé et sucré, j'en ai raffolé, évidement j'ai essuyé avec du pain.
La purée, du panais je crois, plutôt classique.
Pommes de terre grenailles mais gros coup de cœur pour les champignons, fondants au possible, parfaitement imbibés du jus de cuisson tout en gardant leurs typicités forestières.

Pas de dessert, pour le même prix j'ai préféré prendre un verre de vin. Ils sont cavistes alors autant en profiter.
Comme je n'y connais rien, j'ai demandé à ce qu'on me serve ce qui allait le mieux avec le veau. J'ai apprécié qu'on ne m'ai pas servi le plus cher, surtout que ce vin était fruité mais néanmoins pas sans force.
( Côtes du Roussillon A.O.P 2014 -    « Authentique »  Domaine Lafage)

Jolie salle, mais celle à gauche, bien visible de l'extérieur, avec ses fauteuils gris tout cosy, fait vraiment très chic.


Il s'agissait de la formule week-end, 31,50e entrée plat, 38,50e avec le dessert.

Même si je n'ai pas été complètement enchantée par les assiettes, c'était très bon. Disons qu'il y avait un écart (de compréhension ?) entre les intitulés, ce que cela me laissait deviner du plat et le résultat.

Je reviendrai, parceque je suis curieuse de voir ce que ca donne sur les autres recettes, mais aussi parceque l'accueil fût chaleureux et agréable.

Atelier Lebeau, 1 bis place Gaston Paillhou (place des halles)


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dimanche 24 mars 2019

Oyakodon. [recette]


Certains soirs, il m'arrive de me perdre sur Youtube, voguant d'une vidéo à une autre, et parfois ... me laisser surprendre par une jolie découverte.
Ici, une recette d'un plat japonais dont le nom m'était inconnu, l'Oyakodon.
Mais aussi la chaine Hangover Cuisine, qui me donne envie de ... tester absolument toutes les recettes présentées !! (lien et video en bas d'article).

L'Oyakodon est un donburi. Un donburi est un plat de riz avec  une garniture chaude qui le recouvre.
Oyadon signifie : parent et enfant.
La poule et l'oeuf. 🤔



Hum. Les végétariens pourront opter pour du tofu fumé ou du seitan, mais pour le crémeux de l'oeuf, je ne sais pas trop quoi vous proposer en remplacement.

Par rapport à la vidéo, j'ai adapté les ingrédients et les proportions à ce qu'on avait sous la main.


Pour 2 bons gros bols, il vous faut :

- 2 verres à moutarde de riz
- 2 filets de dinde (incroyable mais vrai, il n'y avait plus de poulet au supermarché) (certes, il est en travaux. Mais tout de même !)(bref).
- 1 oignon
- 1 bulbe d'aillet (de l'ail, ou cebette, ca ira sinon)
- 1 blanc de poireau
- 2 oeufs
- 1 cs de sucre
- 1 cs de sauce soja
- 1 sachet de dashi (algue kombu et bonite  (poisson) séché). Vous trouverez ça en épicerie japonaise ou asiatique, ou en ligne.

Normalement, vous devez également ajouter du saké ou du mirin (alcool de riz peu alcoolisé) mais je n'en avais pas.

Préparation :

Faire cuire le riz.

Pendant ce temps :
Emincer l'oignon en lamelle, ainsi que le poireau et l'aillet.

Faire bouillir deux verres d'eau dans une poêle, ajouter le dashi, puis le sucre.

Ajouter les légumes émincés, laisser mijoter à petits bouillons, puis ajouter la sauce soja.

Couper le blanc de dinde en gros cubes, les verser dans la poêle.

N'oubliez pas la cuisson du riz ! Goûtez quelques grains, si c'est ok, égouttez.

Battre les oeufs, puis les ajouter à la préparation, en versant en premier lieu sur le pourtour puis au centre.
Baisser le feu, couvrir quelques instants.
Ca doit idéalement rester baveux.



Verser le riz dans les bols, puis la préparation sur le dessus.
Hop, prêt à déguster avec vos ptites baguettes !


Ps : j'ai lu qu'il valait mieux utiliser la chair de cuisse de poulet que le blanc, cela donnera une texture plus moelleux-juteux à l'ensemble. Peut-être une  bonne facon de finir les restes du poulet roti de la veille.

La chaîne Hangover Cuisine.
Sa vidéo qui m'a inspiré cette recette :



Itadakimasu !!

samedi 16 mars 2019

La Maison des Halles [Resto-Tours]

Ce restaurant, c'est un peu une institution sur le place des Halles.

J'y suis allée il y a 6 ou 7 ans, j'en avais gardé le souvenir d'une carte innovante, d'une cuisine raffinée, de produits de qualité en provenance du marché se situant à deux pas. Ambiance bistro, mais dans un environnement très bruyant. Un samedi soir, beaucoup de monde, peu d'espace entre les tables.


Cette fois-ci j'y suis allée un samedi midi, à l'ouverture. J'en étais au dessert lorsque le restaurant afficha complet et que le bruit des multiples conversations alentour commençait à m'étourdir.

Sur la carte, je retrouve des plats qui me semble-t-il étaient déjà présent il y 6 ans.
Pas de menu proposé, le budget va s'en ressentir.

menu la maison des halles

menu la maison des halles tours



J'ai omis de le prendre en photo mais pour faire patienter avant l'entrée, un petit pot de rillettes (elles m'ont parues grasses. Elles devaient être du Mans et non de Tours) et des tartinettes grillées.
J'ai pris mon temps et on a voulu m'enlever le ptit pot à moitié entamé en m'apportant l'entrée. J'ai véhément protesté. #gourmande


carpaccio saint jacques
Carpaccio de St Jacques, au gin Hendricks et Combava, feuilleté au beurre d'algues, fraicheur citron.



Je ne m'attendais pas à ce que le carpaccio forme comme une plaque d'un seul tenant, un peu tassé mais au final c'était pas mal.
Surtout l'alliance avec les grains frais et acidulé de combava, c'était parfait.
Agréable aussi le granité citron vert /gin servi à côté. Le feuilleté au beurre d'algues avec un épais morceau de Saint Jacques... j'aurais bien voulu qu'il y en ai un second sur l'assiette !
Juste un reproche : le poisson était trop froid, comme tout juste sorti du frigo.


boeuf wagyu
Paleron de boeuf Wagyu 72h, flambé au whisky Nikka, tombée d'oignons, mousseux de pomme de terre fumé, ket'cèpes.


Je n'ai pas tellement réfléchi en choisissant le plat. J'ai lu Boeuf Wagyu, j'ai sauté sur l'occasion. Un  peu surprise qu'on ne me demande pas la cuisson (saignant !!), c'est en voyant arriver le plat que je me suis rendue compte de mon étourderie. Du paleron, et oui, pas du filet ou du rumsteak.
Soit. Il n'empêche. C'était excellent. Un peu éffiloché comme dans un bourguignon, mais la viande était confite par la cuisson lente, tendre et fondante mais surtout croustillante sur le dessus, une vrai réussite.

La "purée", aérée. Une texture de mousse au chocolat, vraiment surprenant, et un bon ptit goût de beurre.

J'ai moins apprécié les gouttes de crème de cèpes, froides et acidulés.

Le tout accompagné d'un verre de vin rouge conseillé par le sommelier, honte à moi j'ai oublié le nom (il n'était pas présent sur l'ardoise de présentation des vins), mais pas le prix. 7,50e le verre, ai-je découvert sur l'addition. C'est de ma faute, j'aurai dû demander avant d'accepter après la dégustation. N'empêche, et heureusement, il était bon.

J'hésitais à prendre un dessert. Je n'avais plus très faim, et je suis plutôt bec salé. Mais je ne viens pas souvent, autant profiter du menu jusqu'au bout.


Mandarine.
Le titre épuré ne laissait rien deviner du résultat dans l'assiette mais comme j'aime la saveur fraiche et acidulée de ce petit fruit, allons-y.

La mandarine
La Mandarine



Ca ressemble à une mandarine.
Des quartiers d'agrumes sur les côtés ?
En réalité, une multitude de textures pour ce dessert en trompe l'oeil.
Coque de chocolat blanc colorée.
Crème assez dense (vanille ?).
Compotée de mandarine (un peu trop sucrée).
Dans les peaux givrées en forme de quartier, un sorbet acidulé et très frais, très savoureux.
Des petites miettes oranges biscuitées tout autour.





Un joli visuel, surprenant, mais un résultat un peu écoeurant.
J'aurai dû finir par une deuxième entrée.

Une addition finale à 62euros, c'est le double de ce que je dépense habituellement au restaurant. Est-ce que ca vaut le coût ?
La qualité est là, cuisson parfaite, belles alliances de saveurs, juste un bémol (tout personnel) sur le dessert.
Une présentation efficace mais peut-être qu'une pointe de raffinement supplémentaire pour ravir les yeux permettrait de faire oublier les prix un peu élevés.


La Maison des Halles,
19 place des Halles,
fermé le dimanche et lundi.
http://www.maisondeshalles.com/




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samedi 2 février 2019

Toshl Finance, gestion de budget. #ChoisisTonAppli 5

Je mets souvent un peu de temps à rédiger les articles sur les applications que je teste, car il faut que j'évalue sur la longueur si elles tiennent la route; surtout sur les versions gratuites.

Il y en a que je trouve top au premier abord, je suis super emballée. Et au bout de deux semaines ça s’essouffle, je désinstalle. Je pourrais faire des avis sur des appli qui m’ont décues mais pour parler franchement, ça me saoule. J’ai gardé les screens quand même, je ferais peut-être un article global, qui regroupera les 5 ou 6 applis qui n’ont pas répondues à mes attentes.

Aujourd’hui je vais vous parler d’une appli que j’ai téléchargé il y a 7 mois et que je compte garder encore longtemps.



Vous savez de quoi il s’agit (parce que oui, vous lisez le titre avant le reste), et ça ne parait pas très folichon. Je pensais que ça me m'agacerait de rentrer mes dépenses (et mes revenus. Mais c’est moins souvent dans le mois ça …) au quotidien, parce qu’avant, lorsque je faisais mes comptes dans mon carnet à spirale, en reprenant les dépenses de la semaine (voire du mois quand je prenais du retard), ça me prenait pas mal de temps.
Mais là, je m’avance déjà en décrivant un des avantages de cette appli, il faut d’abord que je vous explique comment ça fonctionne et comment ça se présente !

C’est quoi ?
Je le concède, le nom est un peu moche. Toshl Finance, ça fait un peu obscur. Je n’ai pas cherché à comprendre, c’est juste le nom de la société qui a laissé cette appli. Société Slovène, mais peu importe.


Il s’agit donc d’un outil pour gérer son budget. On y entre les revenus, les dépenses. On peut fixer un budget d’épargne mensuel ou un plafond de dépenses à ne pas dépasser.




Pour quoi faire ?
Ça doit être pas mal pour les personnes qui peinent à boucler leur fin de mois, ou qui sont un peu dépensieres.
Ce n’est pas mon cas ; j’ai touché pendant 10 ans un smic (tps partiel) et j’ai toujours réussi à mettre de coté sans trop me priver (ok. Je n’ai pas d’enfants, pas de voiture, pas de scooter, un petit loyer, je consomme peu et en mode minimaliste. Ceci explique cela.)
Et désormais que je gagne un peu plus, je garde mon niveau de consommation à l’identique (oh allez … 1 ou 2 resto de plus dans le mois, c’est vrai) et cette appli me permet de voir combien je mets réellement de côté, et sur quel poste de dépense je me lâche davantage.

On peut en effet catégoriser chaque dépense et revenu dans des catégories, et des tags.


Ok, je n’avais pas vraiment besoin de ça pour me rendre compte que la nourriture …

En revanche, je ne m’étais pas aperçue jusqu’à maintenant que les charges fixes et incompressibles grevaient de moitié mon budget mensuel. C’est surtout grâce à la présentation qu’on s’en rend compte.

La présentation.
Les graphiques !!! Je kiffe les graphiques ! Sous forme de camemberts, de courbes, de petites bulles qui flottent, j’adore.

Visuellement très parlant, d’un coup d’œil on sait où on en est.



C’est vraiment très bien fichu, et je ne vois pas trop ce qu’apporterait la version payante, si ce n’est de lier l’appli à son compte bancaire, ce que je ne voulais absolument pas.
C’est d’ailleurs une des rare qui permet de ne pas le faire, c’est pour cela que mon choix s’est porté sur Toshl initialement.
Également parce que cela fonctionne hors connexion, et comme je suis souvent en mode avion...


Comment ca marche ?
Chaque début de mois, je saisi les charges fixes (loyer, carte de bus, free, edf), j’enregistre mon salaire et la prime d'activité. Puis je décide du montant que je veux dépenser au total (selon le montant que je veux économiser) et je sais directement combien il me reste à dépenser dans le mois.


Je garde ou pas ?
Ouiiii !
Pour moi, c'est finallement un gain de temps (surtout par rapport à ma façon de faire antérieure), (je reporte sur mon carnet, mais seulement le global : dépenses totales du mois, revenu, charges fixes, épargnes).
Franchement, ça prend 30 secondes de rentrer la dépense juste après avoir payé quelque chose.

Certainement un gain d’argent, car inconsciemment, je fais davantage attention. D’autant que le logiciel m’envoi des petites alertes de mise en garde ("attention, vous allez dépasser votre budget si vous continuez à dépenser à ce rythme !" )
Bon. J'admets que ca doit être anxiogène hein, pour les personnes qui sont rik-rak en fin de mois ☹.

Je regrette de ne pas l’avoir connu avant, surtout lors de mes mois de voyages à l’étranger, ça m’aurait permis de visualiser les postes de dépenses les plus importants, de passer moins de temps a suivre mon budget quasi au quotidien, et de faire des reporting de ouf sur  mon blog, haha trop tard !!

Existe en version tablette, smartphone et PC.



Les autres apps chroniquées (Too Good To Go, FB Local, FizzUp, Fabulous ... )




mardi 22 janvier 2019

Bibovino [Resto-Tours]


Cet été j’étais passée devant ce nouveau restaurant, hésitante à en franchir le seuil. L’intérieur était sombre, la devanture pas tellement avenante et pourtant la carte et le concept m’attiraient. Bref, je ne suis pas entrée.
Et puis, il y a quelques jours, avec Audrey du blog Olive, Banane et Pastèque, nous avons été conviées à découvrir leur établissement. J’étais ravie !

J’ai été agréablement surprise dès l’arrivée : un coup de jeune sur la façade, une présentation de la vitrine bien plus attractive, et surtout une mise en avant des vins. Sous ce format si particulier, en Bag In Box cubiques ou cylindriques.
Car c’est cela, le concept. Des vins, de qualité, dans un contenant atypique. Mais j’y reviendrais plus tard.





L’intérieur a eu droit également à un relooking. Pierres apparentes, ton ocre et bordeaux, une lumière chaleureuse. Cinq tables seulement mais il y a une autre salle au sous sol, ambiance cave cosy avec canapés et tables basses.

On peut déguster des tartines,
Des planches apéritives,



des salades ; et quelques desserts.




Le tout confectionné simplement mais avec des produits frais et locaux. A titre d’exemple, le pain vient de chez Meunier, les rillons et la rillette est confectionnée par la charcuterie « Aux trois petits cochon ». Bref, des références culinaires de Tours


Et du vin, donc.
Un large choix sur la carte, une offre diversifiée :


Et surtout, on bénéficie du conseil de Nadège et Nicolas.
Ils posent quelques questions, cernent nos gouts pour proposer une dégustation de quelques vins pour nous permettre de choisir celui qui convient le mieux à notre palais.
J’ai gouté :


- B418 vignes préphylloxériques (Corbière)
- Les terrasses d’Hortense (Costière de Nimes)
- Château Magence, (Cabernet franc)

La gamme de prix va de 4 à 8 euros le verre, 12 euros pour les plus prestigieux.

Donc, il s’agit d’un caviste, qui propose de bons vins autour de plats conviviaux. Mais pas seulement ! Vous avez remarqué le format du vin mis en avant.


On appelle ca vulgairement des cubis, et l’image qu’on en a est plutôt négative : du vin de supermarché, le rosé qui accompagne le barbecue l’été, un conditionnement peu valorisant comparé à la bouteille en verre.






C’est là que j’ai été étonnée d’apprendre que les vins proposés par la marque BiboVino étaient tous sélectionnés avec soin par un grand nom de l’œnologie, Bruno Quénioux, auprès de producteur respectueux de l’environnement et de la tradition, des vins naturels voire bios.


Des vins haut de gammes dont la conservation est maximisée par le contenant, sans altération de leurs qualités. Ces bag in box nouvelle génération permettent une conservation de 4 semaines pour le blanc, 8 semaines pour le rouge, sans transfert de plastique comme c’était le cas il y a quelques années.

Je consomme peu de vin et les quelques fois où je m’achète du fromage, j’aimerai ouvrir une bonne bouteille. Mais ca veut dire ensuite que je dois soit me forcer à la finir dans la semaine, soit ça tourne au vinaigre. Ou acheter les bouteilles de petits formats, mais le choix est restreint et souvent de qualité moyenne … Ces contenants pourraient être une solution. Un bag in box, a raison de 2 verres par semaine, ca ferait pile 8 semaines.


Vous trouverez d’autres enseignes Bibovino en France, mais celle de Tours est la seule à proposer de la restauration pour vous permettre de déguster votre vin. Ils proposent également des ateliers d’œnologie, le prochain a lieu le 21 février à 19h30 :


Une belle table à découvrir, en plein cœur du vieux Tours. Vous l’aurez compris,  le concept m’a intriguée, je suis pas loin d’être convaincue. Je reviendrais.


Bibovino
84 rue du commerce, Tours.

Leur insta : bibovino_tours
leur site