samedi 1 décembre 2018

Tajine d'agneau, abricots et amandes grillées. [recette]


J'ai ce plat dans mon salon dont je me suis servi quelques fois, il y 4 ou 5 ans de cela, pour cuisiner ces cinq recettes de tajine.
Depuis, il trône au dessus de ma bibliothèque, en mode déco.
Lorsque j'ai voulu me remettre aux fourneaux, je me suis rendue compte que je n'avais plus l'adaptateur en métal qui permet de l'utiliser sur la plaque à induction.

Une fois ce dernier commandé et reçu, j'ai mis à tremper le plat dans une bassine d'eau toute une nuit. Ceci afin d'éviter qu'il ne claque lors l'exposition à la chaleur.
A faire si vous venez d'acquérir un tajine, ou si vous ne l'avez pas utilisé depuis longtemps.

Je voulais une recette simple, qui ne comporte pas une multitude d'ingrédients, et qui réunit les parfums de l'orient.
J'ai choisi et suivi la recette de péché de gourmandise en réduisant les proportions par trois et en l'adaptant (moins de miel que prévu par exemple).


tajine agneau abricot amande



Pour 2 personnes, il vous faut :

500 gr d'épaule d'agneau désossée, coupée en gros cube.
1 oignon
1 gousse d'ail
70 gr d'abricots séchés moelleux
40 gr d'amandes
1 cc de miel
1 cc bombée de raz el hanout
1/4 de botte de coriandre fraiche ciselée
huile d'olive

1 verre à moutarde de semoule de blé dur
beurre pour égrener la semoule




Préparation :

Un peu d'huile dans le tajine, laisser le monter en température à feu doux puis moyen.


Peler et émincer les oignons, faire de même avec l'ail.
Les faire revenir dans une poêle huilée, 5 minutes, les réserver.

Si les amandes ne sont pas émondées : les laisser 1 minutes dans l'eau bouillante, puis pincer la peau entre 2 doigts pour enlever la peau.
Les faire griller dans la poêle. Réserver.

Remettre de l'huile, y faire dorer les morceaux d'agneau, ajouter le raz el hanout et mélanger pour bien enrober la viande des épices.



Dans le tajine, mettre tout ensemble l'oignon, l'ail, les amandes, la viande, la coriandre fraiche et les abricots.
Ajouter la cuillère de miel puis 50cl d'eau.

tajine agneau abricot


Couvrez puis laisser mijoter 1h10 à feu moyen en remuant de temps en temps.

tajine agneau

Dix minutes avant la fin de la cuisson du tajine, verser 1 verre d'eau à moutarde sur la semoule dans un saladier, couvrir.
Puis égrener avec une noix de beurre;

Servir avec le tajine.


couscous tajine

Verdict :

Le sucré abricot/miel n'était pas omniprésente, bien équilibré.
Cuisson de l'agneau ok, même si 1h de cuisson aurait suffit.
La sauce était vraiment délicieuse, avec l'ensemble des saveurs _ jus de viande, épices, miel _ qui se mariaient subtilement.

A refaire !



Les autres recettes du blog


samedi 17 novembre 2018

L'Embellie. [Resto-Tours]

J’enchaine sur la présentation de ce restaurant, qui est le grand frère de L’accalmie, dont je parlais en août dernier.



Ici, c’est un chouilla plus cher (29e pour entrée/plat ou plat/dessert; 34e pour trois plats), mais un peu plus recherché dans la mise en place et les associations de saveur. Par contre je pense que la bonne qualité et la fraicheur des produits est identique.

On a commencé avec des amuses bouches. Des tartinettes avec une crème de tomates sur l’un et … je ne me souviens plus de la deuxième bouchée. Il faut dire que c’était en juillet. Oui, j’ai du retard dans la rédaction et l’édition de mes articles de blog, j’ai été quelque peu occupée ces derniers temps, oups !



Une verrine avec un gaspacho de poivron, chantilly fumée.
Il y avait également des beurres, l’un nature, l’autre aromatisé au piment d’espelette, que nous avons entamé lors de l’apéritif et continué de les déguster durant le repas.

Les entrées :

*Gambas croustillantes, caviar d’aubergine et sauce piquante*

C’est le plat que j’ai choisi, et même si la présentation était très belle, et que j’ai apprécié les différences de texture (moelleux/croustillant), j’ai trouvé l’ensemble un peu fade. Le caviar d’aubergine n’était pas non plus très assaisonné, heureusement que la petite sauce piquante (les petits ronds bruns) pimpaient le tout. Les oignons marinés en guise de pickles rehaussait quand même un brin avec une pointe d’acidité.


*Carpaccio de magret de canard, miel et mayonnaise au citron vert*

J’ai gouté dans l’assiette de mon père, qui avait choisi ce plat audacieux. J’avais déjà testé le canard cru, en fondue, justement dans un resto de sa région. La saveur de la viande se suffit à elle-même, mais le coté sucré salé n’était pas désagréable. Les pointes de mayo n’étaient pas trop riches, et même si j’aurai voulu sentir davantage le citron vert, c’était suffisant pour amener un peu de fraicheur en bouche.


Le plat :

*Tartare de bœuf feuilleté, foie gras poêlé et mayonnaise à la truffe d’été*

C’est mignon tout plein dans l’assiette, pas vrai ?
Mais pas pratique à manger. Je ne sais pas trop ce que je m’imaginais avec le terme feuilleté, je pensais peut-être à une alternance de couche crousti-moelleux. Les deux carrés de pâte feuilleté n’apportaient au final pas grand-chose. Par contre le foie gras était de très bonne qualité (pas flotteux, belle texture sous le couteau et fondant en bouche), bien cuit.
J’avais déjà eu l’occasion de goûter l’association foie gras et bœuf, mais jamais en version crue. Le tartare était bien assaisonné. Contente de cette découverte.
Quant à la mayonnaise, je ne serais pas objective puisque je ne raffole pas de la truffe.

Le dessert :

*Dessert glacé au deux citrons, tuiles de meringue au pavot*


Les desserts étaient également à la carte de l’Accalmie.

J’adore tellement les desserts au citron, sachez le ! Que je peux difficilement résister lorsque j’en croise un. Sauf bien sur si un truc totalement décadent au chocolat lui fait concurrence … bref.

Celui-ci tenait la route grâce à une plutôt subtile alternance à la fois des textures (les tuiles pavot, le crémeux citron, la mousse et le biscuit) et des acidités (la mousse étant plus douce que les quenelles de crème).
La sauce à la fraise n’était pas indispensable, et dommage que le biscuit du fond soit trop croquant, au point que je peinais à le briser sous ma cuillère.

Je ne peux pas vous parler de la déco et de l’ambiance générale, puisque nous avons mangé en terrasse. Le service (en livrée) était agréable est plutôt rapide.

Verdict :
Quelques point perfectibles donc, mais vraiment une bonne adresse.
Des produits de qualité, une cuisine bien exécutée. Des assiettes plus distinguées et originales mais moins « juteuses »/généreuses qu’à l’Accalmie.




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_ Ceux que j'aimerais tester

jeudi 13 septembre 2018

Vivre sans frigo 1 : pourquoi ??

Comment vient-on à se dire, tiens, je vais me passer de frigo !

Le livre de Marie Cochard, "Notre aventure sans frigo ou presque", je le connaissais de nom mais je n'y avais jamais prêté tellement attention;
j'avais commencé à m'intéresser au sujet mais quand j'ai lu que ca ne permettait pas une économie d'électricité de fou (50€/an en moyenne), je n'ai pas été plus avant, considérant que cela demandait trop d'efforts et de changements d'habitude pour "si peu".

Et puis, j'ai voyagé.
Cinq mois avec pas grand chose, et en adaptant mon alimentation en fonction des équipements présents (ou absents, le plus souvent) dans les auberges de jeunesse.
C'est surtout lors de mes séjours en immersion dans les familles (Vietnam, Thaïlande, Népal) que je me suis rendue compte qu'ils n'avaient pas de frigo et parvenait à se nourrir en s'organisant autrement.

J'ai eu envie d'essayer. Je n'ai simplement pas rebranché mon frigo à mon retour.


Frigo non branché, qui me sert de garde manger

En réalité, ce n'est pas si simple.

Il faut repenser la façon dont on consomme.
Pour moi cela n'a pas été trop compliqué car je mangeais déjà peu de viande, laitage, poisson, fromage, ces produits extra-frais qui ne se conservent pas longtemps.
Si j'ai envie de ces produits, j'en achète le jour pour le jour, et seulement en petite quantité.
J'apprécie davantage ces aliments parce que j'en mange moins souvent et du coup je peux me permettre de les choisir de meilleure qualité (surtout quand je vais aux halles le week-end).




De façon générale, vivre sans frigo m'a permis de manger plus sainement.
Je n'ai plus sous les yeux et sous la main, les produits transformés et / ou d'origine animale que je gardais au frais.
Au final, je consomme quoi désormais ?
Principalement fruits, légumes, légumineuse, céréales, des œufs, du poisson en conserve (sardines/thon).
Quelques galettes végé, celles qui ne s'achètent pas au rayon frais.
Du chocolat, des fruits secs.
Et une fois par semaine, un produit animal acheté le jour pour le jour (poisson, ou viande, et un bon fromage).



vrac bio


Courses de début de semaine. En supermarché et non à la coop bio,
ce qui explique cette regrettable profusion d'emballages plastique






bocaux cuisine
et pour compléter tout ça, j'ai ma réserve d'aliments secs en bocaux



Autre avantage : fini le gaspillage alimentaire !
Bon, ca m'arrivait rarement de jeter, mais c'est vrai que parfois, on garde au frais, on se dit que ca peut attendre et quand enfin on se décide à utiliser ce paquet de fromage râpé ou ce pot de sauce ... bim, c'est moisi.
Et bien je n'ai plus de frigo, donc plus de produits périssables, donc je ne jette absolument plus rien.


C'est plus sur la gestion des restes que j'ai dû faire un effort. Auparavant, j'utilisais beaucoup le congélateur. Je stockais mes restes (légumes frais coupés, herbes, petits plats cuisinés maison), et j'avais quelques plats préparés du supermarché, pour dépanner.
Désormais, je cuisine les quantités dont j'ai besoin.
Si j'en ai fait trop, je mange la même chose le soir et puis c'est tout !


Là où ca se complique, c'est lorsque j'ai du monde à la maison.
Avant, j'avais tendance à acheter trop, à cuisiner trop, et avoir plein de restes que je mangeais pendant une semaine entiere.
Maintenant j'adapte mes achats en fonction de ce dont j'ai réellement besoin pour les recettes.

Si les personnes dorment chez moi plusieurs jours, je préviens juste qu'il n'y aura ni de lait ni yahourt, qu'il y a bien une supérette près de chez moi, mais rien pour conserver les produits extra-frais.
Les gens s'adaptent !




On m'a souvent demandé :

 et si tu as envie d'une glace ou d'un sorbet ?
=> c'est mieux pour ma ligne de ne pas en avoir sous la main ... et puis si j'en ai vraiment vraiment envie, je sortirai m'en acheter une ville (ce qui ne m'est jamais arrivé).


oui mais comment tu fais pour les glaçons ?
=> j'aime pô les glaçons. Ca donne mal au ventre et surtout ca dilue le goût du breuvage.


Et la bière ?? Une bonne bière fraiche !??
=> ha oui, alors là, c'est problématique.
Mais j'ai la solution !!
Je vous en parlerai dans un prochain article.


Et le beurre ? T'as toujours dit que tu adorais le beurre salé ?
=> Rhaaa c'est vrai qu'avec des radis ou un fromage de chèvre un peu sec, le beurre demi-sel, c'est juste indispensable.
Alors oui, j'ai réduis ma consommation de beurre, mais j'ai trouvé un objet qui me permet de le conserver pendant 2 semaines.
Ca fera l'objet d'un autre post sur ce blog !




jeudi 23 août 2018

L'accalmie [Resto-Tours]

La semaine dernière, c'était mon anniversaire.
Pour l'occasion : restaurant !


Mon chéri m'a invitée à l'Accalmie, un bistronomique qui appartient aux mêmes propriétaires que L'Embellie, dont je parlerai une autre fois.


Il se trouve près des Halles de Tours, dans une rue, ma foi ... calme !


Je n'ai pas pensé à prendre des photos de la déco intérieure (sobre, épurée mais dans un cadre ancien (poutre et pierre apparentes), mais voici l'extérieur :






On a opté la formule à 31€, entrée/plat/dessert.


Les entrées :



l'accalmie
Tartare de saumon au gingembre, sésame et soja;
jeunes pousses et herbes folles

restaurant l'accalmie
(désolée pour la piètre qualité de la photo, je sais pas ce qui s'est passé !!)
Tartine de rouget, fenouil/tomate, pistou et roquette, pignon de pin


Le saumon était tendre et savoureux, le sesame et le gingembre bien discrets, ne prenant pas le dessus sur le reste.
On s'attendait à un plat japonisant avec de la sauce soja; il semblerait que le soja était juste parmis les jeunes pousses.
Par contre la profusion d'herbes était déstabilisante; une première impression de fadeur, surtout que les croquants étaient un peu secs voire farineux, mais étrangement, après quelques bouchées, le tout se mariait plutôt et finalement bien.


J'ai été surprise par la générosité de la seconde entrée : 3 ou 4 morceaux de poisson, une belle tartine de pain.
Bonne cuisson du rouget, la mie de la tartine était bien imbibée du mélange fenouil/tomate (même si j'aurai aimé une présence plus marquée du fenouil); ce qui donnait à l'ensemble une belle texture crousti-moelleuse.
La salade au dessus relève le tout (la roquette surtout), et la sauce est bien équilibrée.


Les plats :

restaurant l'accalmie
Trio de cochon ibérique, crème de poivron au piment d'Espelette
et pommes de terre grenaille


restaurant l'accalmie
Roulade de gigot d'agneau farcie au chèvre frais, tomates confites et thym,
écrasé de pomme de terre et gastrique à la menthe


Le cochon était très tendre, presque fondant et juteux; c'était intéressant d'avoir trois différents morceaux en dégustation. Dans la sauce, on distinguait parfaitement les saveurs du poivron et du piment d'Espelette. Pas de grande originalité par contre concernant l'accompagnement.


La roulade d'agneau, la bouchée que j'ai gouté était gouteuse, belle texture, mais la force du fromage de chèvre l'emportait un peu sur la délicatesse de l'agneau.
On retrouvait bien les senteurs provençales avec le thym et les petites tomates confites qui toujours se marient bien avec cette viande;
davantage d'originalité sur la sauce, menthe discrète qui amène de la fraicheur à l'ensemble.
Mention spéciale pour l'esthétisme et le graphisme du dressage. Joli !


Les desserts :



restaurant l'accalmie
Le Trois Chocolat sur biscuits amandes croustillantes

restaurant l'accalmie
Bavarois fraise-menthe


Le trois chocolat était somme toute assez classique.
Une mousse fondante, le chocolat bien présent mais pas écoeurant.
 Le croustillant : très dur à briser dans l'assiette mais étonnamment friable en bouche
La glace, je ne suis pas parvenue à déterminer si c'était vanille ou choco blanc.

Le bavarois était plus original, grâce à la menthe en crème fouettée. Je ne suis habituellement pas adepte de cette herbe, mais là c'était doux et délicat, léger comme un nuage.
Mousse frais classique, et je n'ai pas tellement aimé la gelée entre les deux, mais si je comprends son intérêt en terme d'alternance des textures.




Verdict : un bon restaurant, sans faute de cuisson ou d'association, mais qui reste sur des valeurs sures, avec parfois tout de même des pointes d'originalité.
Un dressage un peu (trop) sage (hormis le plat d'agneau).
Cela manque légèrement d'une dose de twist, de peps et de raffinement mais ca reste un très bel endroit à découvrir.



10, Rue de la Grosse Tour, 37000 Tours


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_ Ceux que j'aimerais tester

samedi 18 août 2018

Carrés (très) fondants au citron [recette]

A l'occasion d'un pique-nique zero-déchet organisé à Tours la blogueuse Camille se lance,
j'ai réalisé cette recette très citronnée, et plutôt simple à réaliser.








Il vous faudra :
150 gr sucre
2 cs sucre glace
200gr farine
3 oeufs 
1/2 paquet levure
100gr de beurre fondu
3 citrons et demi






Préparation :


Préchauffer le four à 180e







Mélanger les œufs avec les 150g de sucre et 1 cs de sucre glace, 
ajouter la farine et la levure, 
le beurre fondu
et enfin le jus de 3 citrons.


Verser l'appareil dans un plat carré,
mettre au four et laisser cuire 30 min.




Pendant ce temps, préparer le sirop :
mélanger le jus d'un 1/2 citron, 1 cs d'eau,1 cs de sucre glace, 1 cs de sucre blanc.
réchauffer juste pour que sucre fonde.




Lorsque le gâteau aura un peu tiédi, le badigeonner avec ce sirop,
puis le découper en petits carrés.







Verdict : fondant et bien citronné comme j'aime. Juste, la prochaine fois, je mettrais 50gr de sucre en moins ...


Un petit clic ici : pour accéder aux autres recettes.


 







vendredi 3 août 2018

Entretien avec Sébastien Duboc, créateur de So Chèvre

Je vous en parlais il y a quelques semaines, lors d’une dégustation culinaire entre blogueuses, j’ai découvert un produit qui m’a interpellé par son côté innovant et surprenant.


Des barres de céréales et de fruits, des encas énergétiques comme on en trouve beaucoup, mais à base de lait de chèvre. A hauteur de 27 à 29%, l’équivalent d’un petit verre par encas, autant dire que le goût est bien présent. Mais le mariage avec les fruits secs (dattes, raisins …) et les céréales (riz, épeautre) est réussi. Très savoureux, consistant, j’ai terminé le snack sans me faire prier.


J’étais donc sceptique, mais la texture et surtout la saveur m’ont séduite. Tellement que j’ai contacté Sébastien Duboc, le créateur de la marque, pour échanger sur son projet et lui poser quelques questions.







Comment vous est venue l’idée d’associer le lait de chèvre aux saveurs sucrées, et de le présenter sous cette forme ?


Issu d’un parcours d’ingénierie agricole et spécialisé dans le conseil en élevage et nutrition animale, avec le recul des années professionnelles, j’ai eu envie de me lancer dans la valorisation de la filière caprine.


C’est au cours d’une visite à Rungis, en échangeant avec les producteurs de produits traditionnels (lait, fromages, yaourts) que j’ai eu envie de créer quelque chose de nouveau, dans un format de consommation nomade, permettant de se soustraire à la chaine du froid pour une conservation optimale, à température ambiante.


Cela permet de répondre à la demande et aux nouvelles habitudes des consommateurs.
Pauses déjeuner raccourcies, snack pour les sportifs ou goûter à glisser dans la poche lors d’une randonnée.


NDLR : en apéro finger food, ça fonctionne aussi :




Comment avez-vous sélectionné les recettes ?


J’ai commencé dans ma cuisine !
Quelques courses en magasin, pour tester les alliances de saveur de différents aliments. Il a fallu ensuite trouver des ingrédients dont la texture permet une tenue et une conservation optimale, car le but était d’obtenir un produit sain et naturel, sans ajout de conservateurs et d’additifs.



J’ai ensuite fait déguster le produit fini à mon entourage, puis au sein de la Chambre des Métiers qui m’ont accompagné dans mon projet.





Ce qui est mis en avant sur cet encas, c’est aussi et surtout les atouts nutritionnels, notamment pour les sportifs. Quels sont les avantages de cette barre en comparaison avec d’autres ?


Les fruits secs (dattes, raisins) apportent un boost énergétique et leur aspect rassasiant est bien connu.


L’alliance avec les céréales et les oléagineux permettent une synergie diététique bénéfique.


Avec un tiers de lait de chèvre, les apports en nutriments sont réels (glucides diversifiés, 8 acides aminés essentiels, acides gras, minéraux biodisponibles) et bien assimilables par l’organisme grâce à une meilleure digestibilité par rapport au lait de vache.


 Nous venons d’ailleurs d’acquérir le Label Transparence Contrôlé, délivré par une association de médecins allergologues, garantissant la qualité des ingrédients et l’atout santé du produit fini.






D’autres labels en vue ?


Les fruits présents dans nos barres sont bios, mais pour le moment nous ne pouvons pas prétendre au label AB. En revanche, la fabrication et la provenance du lait est issu de la production française.






Justement, parlons de la provenance de la matière première. Le lait provient-il de Touraine ?


Nous collectons le lait auprès de producteurs la région centre effectivement. Mais la production en lait déshydraté n’est pas suffisante et nous avons également un fournisseur en Vendée.


En s’implantant à Parcay Sur Vienne, dans une ancienne laiterie ayant produit du Ste Maure de Touraine, je voulais marquer un ancrage régional fort et perpétuer l’histoire caprine de la région. L’objectif étant à terme d’y installer une unité de transformation, pour structurer progressivement une filière de production locale.









Quelques mots désormais sur votre parcours entrepreneurial.
Combien de temps s’est écoulé entre l’idée et la commercialisation ?


Une dizaine de mois. J’ai commencé à réfléchir sur le projet à l’été 2017 et créé la société en février 2018. En mars, une campagne de crowdfunding sur Ulule a permis d’obtenir un complément de financement et de communiquer autour du produit, dont la commercialisation a commencé au 1er mai.





Le marketing et la communication ne faisaient pas partis de votre formation initiale. Comment êtes-vous parvenu à un résultat aussi efficace en si peu de temps ?


J’ai intégré l’incubateur du pôle agroalimentaire Food Val de Loire, puis suivi une période de formation à la création d’entreprise, dispensée par la chambre des métiers et la CCI d’Indre et Loire.

J’ai également bénéficié du soutien de mon grand-oncle et associé, Fabrice Bianchi, spécialiste en agroalimentaire et accompagnement d’entreprise.


Nous avons intégré divers dispositifs d’accompagnement (Initiative Touraine Chinonais, Initiative remarquable ou encore Réseau Entreprendre Val de Loire, dont je suis lauréat). Ces organismes offrent un suivi précieux. Des rendez-vous mensuels pour évaluer le développement de l’entreprise, anticiper les actions à mener, se constituer un réseau.






Quels réseaux de distribution avez-vous privilégié ?


On peut trouver les EnCapri dans les magasins spécialisés en sport et diététique, ainsi qu’en épicerie fine.
Il est également possible de commander en ligne sur notre boutique en ligne


La marque est majoritairement présente à l’échelon locale, mais il y a quelques points de vente à Paris, en Normandie, à Lyon…


 Nous participons à des événements de la vie locale, nous aurons par exemple un stand au village partenaire des 20kms de Tours, le 23 septembre


  


Peut-on prochainement espérer de nouvelles recettes ?

J’ai effectivement en vue d’autres recettes d’EnCapri, mais aussi la création d’une nouvelle gamme de produits de snacking, notamment avec une ouverture sur le salé.

Dès septembre de la confiture de lait de chèvre sera disponible, et d’ici un an des boissons en format nomade.


Il me tarde de découvrir ces nouveaux produits, je serais ravie d’y goûter !


J’espère vous avoir donné envie de découvrir ce produit, car c’est vraiment innovant, avec un ancrage local et une démarche éco-responsable que j’ai particulièrement apprécié.

Mais surtout, et c’est l’essentiel, une fois la barrière psychologique dépassée, la dégustation vaut le détour.




Barre Riz & Noix de Coco
INGRÉDIENTS : Lait de chèvre déshydraté (Origine France), raisins secs, pâte de datte, flocons de riz, noix de coco râpée, farine de riz.

Barre Petit Epeautre & Noisette
INGRÉDIENTS : Pâte de datte, lait de chèvre déshydraté (Origine France), flocons de petit épeautre, noisettes hachées grillées, huile de tournesol, farine de riz.


So Chèvre UluleSAS Amaltup  – So Chèvre
Rue du Général de Gaulle
Cour de la Laiterie
37800 Parçay-sur-Vienne

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mercredi 25 juillet 2018

Fabulous, coach de ta vie. #ChoisisTonAppli 4

On dit souvent qu'une habitude s'acquiert au bout de 21 jours.
C'est sur ce principe que se base l'appli Fabulous pour vous aider à créer des routines bénéfiques, à tenir des résolutions qui vous tiennent à cœur ou à vous octroyer des petits moments épanouissants.


Les avantages
Complet et diversifié : tandis que certaines appli se concentrent sur un type d'action (sport, méditation, yoga ...), celle-ci les combinent, version tout-en-un.
En plus des habitudes à mettre en place, l'appli propose toute une série de module d'activité, plus ou moins ludiques.





Personnalisation : il y a un grand nombre de suggestion d'habitude à acquérir  :




Au fur et à mesure des succès, d'autres habitudes, puis des pack thématiques vous sont proposés, avec des parcours a plus ou moins long terme (jusqu'à 6 mois)




Mais l'intérêt principal à mon sens est de pouvoir en créer des personnalisées.


Motivant : Le système de notifications qui pop à l'heure choisie (en haut du téléphone, puis dans une bulle de dialogue façon messanger) permet de ne plus oublier de s'atteler à telle ou telle tâche.


Les défauts 
Contenu parfois superficiel : pour parler de ce que je connais et de ce que j'ai pu tester sur d'autres appli, les séances de sport (avec un voie robotisée assez ridicule) ou de méditation sont trop peu approfondies et ne donnent pas envie de continuer.



Beaucoup de contenu payant : donc je n'ai pas pu évaluer la pertinence de certains modules.


Au final, une fois les habitudes acquises (et étant adepte du Miracle Morning depuis 2 ans, je n'avais pas grand chose à me planifier en supplément), l'appli devient vite inutile. Après c'est surement aussi une question de tempérament, certain auront besoin des notifications de façon permanente.

Personnellement, je l'ai désinstallé au bout d'un mois et je suis revenue à la bonne vieille méthode : un planning d'activité hebdomadaire, sur une feuille de papier, que je consulte tous les matins.


Les autres apps chroniquées (Too Good To Go, FB Local, FizzUp, Petit Bambou ... )

dimanche 15 juillet 2018

Découvrir la gastronomie Tourangelle [Le Cadeau Gourmand]

Si je vous dis Poire Tapée, Beuchelle, rillettes de Tours, galet de Loire, nougat de Tours, rillons, géline de Touraine.
Si je vous parle de vin de Bourgueil, de confit de Chinon, de liqueur de Chambord ?

Je ne sais pas vous mais moi ça me fait saliver et lorsque je suis entrée dans l' épicerie fine "Le cadeau gourmand" (qui fait également salon de thé), je ne savais pas où poser le regard tellement le nombre de produits était élevé par rapport à la surface de la boutique. (située au 38 rue Bernard Palissy).




Anne-Marie tient cet établissement depuis plus de 10 ans, en prenant soin de sélectionner des produits, des marques et des producteurs authentiques, attachés au terroir (principalement tourangeaux, mais vous trouverez quelques autres gourmandises francaises), avec un mode de production respectueux des traditions.


Avec d'autres Blogueurs de Tours, nous avions été conviés à une dégustation.
C'est pour moi l'occasion pour vous faire découvrir quelques spécialités locales que j'apprécie particulièrement.

On a commencé par des toasts de rillettes de poissons de Loire.
La pêche est très réglementée afin de protéger l'équilibre fluvial, la production est donc limitée.
Vous ne trouverez ces petits pots de tartinades qu'en épicerie fine.
Nicolas Hérault prépare et conditionne lui même les poissons qu'il pêche sous la marque
Goût de Loire.


La prochaine fois, j'essaierai celles préparées avec un seul poisson (alose, mulet ...) pour voir une idée plus précise de leurs saveurs.



On a continué avec de la Rillettes de Tours. Plus confidentielle que celle du Mans, elle est pourtant moins grasse et issue d'un savoir-faire plus ancré.


Le porc (dont 25% minimum de l'IGP Roi Rose de Touraine) doit être cuit au chaudron de longues heures, pour se confire de lui-même et s'effilocher sans qu'il soit nécessaire de le hacher. C'est pourquoi on y retrouve de vrais morceaux de viande, une texture tellement plus dense que les rillettes de supermarché, et une saveur un peu rôtie qui fait toute la différence.


Une dernière mise en bouche salée, avec une terrine de porc à la poire tapée.

La poire tapée est originaire de Rivarennes, à quelques kilomètres de Tours. Les fruits sont chauffés au four à bois pendant de longues heures, séchés sur des claies, puis tapés avec un tapissoir.
Vous pouvez les consommer tel quels, ou les ré-hydrater une nuit dans de l'eau.
Dans cette terrine sucrée-salée, le gout de la poire reste discrète; j'ai apprécié mais je n'ai pas été totalement conquise. Je crois que je préférerais goûter le produit brut. Anne-Marie en vend au poids, je me laisserai tenter la prochaine fois.


Passons au fromage.

Un Sainte Maure de Touraine, évidemment.
Pour l'accompagner, une fine couche d'un confit de vin local. Il y en a plusieurs sortes, pour ce qui va le mieux avec le chèvre, c'est le Chinon.
Les confits de vin jaune se déguste mieux avec un fois gras, ou en dessert.


Ensuite, petite curiosité culinaire nous a été présentée. J'ai été d'emblée intriguée par le concept innovant. En gros, je me suis demandée "nan mais d'où il a trouvé cette idée ? De mettre du lait de chèvre dans une barre énergétique et fruitée ?"

Je partais tout de même avec un a priori gustatif, une sorte de scepticisme : je goûte, mais je ne suis pas sure d'aimer. Parce que bon, c'est fort le fromage de chèvre. À l'ouverture, la barre So Chèvre sent un peu la biquette. Au palais, ce n'est d'abord pas flagrant (il y a de la datte principalement, avec des petits ajouts gourmands : coco, ou noisette). Et puis, en seconde bouche, oui ... petite saveur caprine et surtout un sérieux goût de reviens-y...



Vient le temps des desserts.


Des macarons de Commercy. Loin de l'image qu'on se fait des macarons (les parisiens, avec les deux coques et la ganache coincée entre les deux), ceux-ci sont tout moelleux, avec une prédominance de l'amande, mais sans être trop sucrés.


L'incontournable Nougat de Tours.

L'appellation protégée est : "Le véritable nougat de Tours", prêtez-y attention sans quoi vous risquez de vous retrouver avec un ersatz fantaisiste de ce dessert très local (pour être honnête, avant de venir habiter à Tours, je n'en avais jamais entendu parler) (et vous ?).

Sa fabrication (ingrédients, proportion, diamètre du gâteau etc.) est réglementée par une (très sérieuse) confrérie, qui se charge également de faire connaître ce met lors d'événements régionaux.



Il est composé d'une pate sablée, de fruits confits (melon-papaye), de confiture d'abricot et d'une macaronnade qui recouvre le tout.

Il y a des inconditionnel de cette gourmandise.
Pour ma part, je trouve cela très sucré; je ne suis pas fan de fruits confits, mais j'adore la couche croustillante sur le dessus.


On a terminé par de petites gourmandises à picorer :

galets de Loire du confiseur François Doucet (enrobage de sucre, ganache chocolat et une amande croquante)

et des pralines de Provences (adaptation de la praline de Montargis)



Ce fut donc un très agréable moment convivial, instructif et surtout gourmand. Et point besoin d'être blogueur pour en profiter : Anne-Marie organise des dégustations tous les mercredis de juillet.


Petite info en avant-première : en septembre, les dégustations porteront sur les accords culinaires et parfois insolites entre les thés et les mets.

A la rentrée, une autre nouveauté : les terrines de géline de Touraine font leurs entrées; je ne manquerais pas de tester !

Ouvert de 11hà 18h, sans interruption.
Fermé le mardi et le dimanche.